Afrique du Sud, Argentine, Belgique, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Chine, Colombie, Cuba, Danemark, El Salvador, Équateur, Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Guatemala, Haïti, Inde, Italie, Japon, Nicaragua, Norvège, Panama, Perse, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume des Serbes, Croates et Slovènes, Siam, Tchécoslovaquie, Suède, Suisse, Uruguay et Venezuela.
Préparatifs de la première Conférence
Le 11 avril 1919, la Conférence de la Paix a approuvé les dispositions relatives à la première session de la Conférence internationale du Travail à Washington en octobre-novembre 1919, et ces dispositions contenaient l'ordre du jour de cette réunion.
Un Comité international d'organisation composé de sept membres est nommé par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie, le Japon, la Belgique et la Suisse pour travailler à la préparation de la documentation. Le Comité a tenu sept séances du 14 avril au 4 août 1919 pour entreprendre les préparatifs de la première session de la Conférence internationale du Travail.
Le Comité a décidé en premier lieu qu'il serait nécessaire de consulter les gouvernements des différents Membres de l'Organisation sur chacune des questions à traiter à la Conférence et, à partir des réponses reçues, d'établir pour l'information des Délégués à la Conférence des rapports condensés indiquant la portée du droit existant et l'attitude des gouvernements à l'égard de chaque problème.
Du 6 au 9 mai, le Comité se réunit à Londres. Il a élaboré un questionnaire relatif aux cinq points inscrits à l'ordre du jour par la Conférence de la Paix et l'a distribué aux 45 gouvernements mentionnés dans l'annexe au Pacte de la Société des Nations, accompagné d'une lettre d'accompagnement datée du 10 mai 1919 expliquant l'objet du questionnaire et l'urgence des réponses.
The meetings of the Organising Committee, held in Paris on 28 and 29 June, and in London, 31 July and 5 August, were busy with answering the various questions asked by the different Governments, taking note of the relations established with the League of Nations, proposing urgent measures relative to the organization of the Conference by the American Government, discussing the draft reports on the subjects included in the Agenda, drawing up a draft of the rules for the International Conference (Article 401 of the Peace Treaty and Article 17 of the Statutes), and proposing a provisional list of the eight States of chief industrial importance.
Later, the Committee summed up its work and its proposals in a circular dated 20 August 1919, addressed to all the Governments, and through them to all the Delegates already appointed.
Le Comité d'organisation a préparé des rapports sur la base des réponses aux questionnaires reçues des différents gouvernements. Dans chaque cas, le Comité a annexé au rapport une Convention ou une Recommandation basée sur les informations reçues, qu'il suggère comme pouvant servir de base aux discussions de la Conférence.
I. Report on the Eight-Hours Day or Forty-Eight Hours Week (Item 1 of the Agenda);
II. Report on Unemployment (Item 2 of the Agenda);
Ill. Report on the Employment of Women and Children and the Berne Conventions of 1906 [Items 3 (a), 3 (b), 3 (c), 4 (a), 4 (b), 4 (c), and 5 of the Agenda];
IV. Supplemental Report on certain countries from which information was received too late for inclusion in Reports I, II. and III.
These reports stated (1) the scope of the existing law on the subjects in question and the nature of the measures taken in the countries concerned to deal with the problems involved; (2) the attitude of the Governments towards these problems as expressed in their replies to the questionnaires and (3) the proposals, based upon (1) and (2), put forward to the Conference by the Organising Committee.
These proposals took the form either of recommendations to the Conference or of projected Draft Conventions which might form a basis for discussion:
In continuation of its work of preparation for the Conference, the Organising Committee formulated a draft of the Standing Orders to govern the procedure of the Conference. The draft for the First Session of the International Labour Conference circulated with the letter of 20 August 1919.
The Conference appointed a Commission consisting of three delegates to be responsible for examining cases based on the credentials of delegates and their advisers. The Commission on Credentials presented its Report, and later a Supplementary Report.
Première session de la CIT
La première session de la Conférence internationale du Travail s'est tenue du 29 octobre au 29 novembre 1919, au Pan-American Building, à Washington D.C. Assistaient à la Conférence 123 délégués (73 représentant les Gouvernements, 25 les patrons et 25 les ouvriers), accompagnés de 155 conseillers techniques, envoyés par 40 pays.
La Conférence était présidée par William Bauchop Wilson (États-Unis), et les trois vice-présidents désignes étaient : George Nicoll Barnes (Royaume-Uni), Jules Carlier (Belgique) et Léon Jouhaux (France).
La Conférence a tenu vingt-cinq séances plénières. A l'issue de chaque séance, un compte rendu a été publié par le Secrétariat, auquel était annexée la liste des délégués et conseillers techniques présentés à la séance, ainsi que les textes adoptés et le résultat des votes.
La Conférence nomme un Comité de rédaction chargé de rédiger sous forme de projets de conventions ou de recommandations les décisions adoptées par la Conférence. À la fin des séances, les recommandations et les projets de convention suivants ont été adoptés :
Au cours de la Conférence, plusieurs motions ont été présentées par les délégués et les 19 résolutions suivantes ont été adoptées:
La première session de la Conférence internationale du Travail a été prononcée le 27 janvier 1920. Suivant l'article 405, paragraphe 5, du Traité de Versailles, cette date doit être considérée comme le point de départ des délais dans lesquels les Membres de l'Organisation internationale du Travail se sont engagés à soumettre les projets de convention et les recommandations votés au cours de la session de Washington à l'autorité ou aux autorités dans la compétence desquelles rentre la matière, en vue de les transformer en lois ou de prendre des mesures d'un autre ordre.